La lutte contre le VIH et la tuberculose : ce n’est pas le moment de relâcher les efforts.
Author:
Aidspan
Article Type:Article Number: 1
Ce numéro est essentiellement consacré au décryptage et à l’analyse de l’actualité autour du VIH et de la tuberculose.
Cher(e)s abonné(e)s,
Au moment où l’avenir du Programme présidentiel d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) est pris en otage par des considérations idéologiques et partisanes auxquelles se livrent actuellement les républicains et les démocrates aux États-Unis, cet article rappelle l’importance de cet instrument vieux de 20 ans dans la lutte contre le VIH/SIDA à travers le monde en général et en Afrique en particulier.
Le deuxième article de ce numéro met en lumière le rôle prépondérant des liens familiaux et sociaux dans la lutte contre le VIH/SIDA. Il rappelle que la lutte contre le VIH/SIDA ne devrait pas être ravalée à sa seule dimension bio-médicale. La « clinique » de l’accompagnement et du rétablissement des malades ou PVVIH exige des liens empreints d’attention, de bienveillance, de sollicitude, de soutien ou à tout le moins de respect. Préserver les liens avec les PVVIH contribue à préserver leur santé ou à soigner le sujet malade. C’est l’idée d’une éthique des vertus au cœur de laquelle le lien en tant que caractéristique du soin, contribue à faire basculer le rapport à la séropositivité du côté non plus de la mort, mais de la vie.
Nous poursuivons avec un entretien avec l’activiste burkinabé Simon Kabore sur le rôle précieux que les Observatoires ont pu jouer en influençant les fonctions des systèmes de santé dans plusieurs pays d’Afrique occidentale et centrale (Les Observatoires sont reconnus et respectés, ce qui est une grande source de satisfaction).
Le quatrième article porte sur la réunion de haut niveau des Nations unies sur la tuberculose, qui doit se tenir le 22 septembre à New York. Très concrètement, nous vous donnons un aperçu du projet de déclaration politique et des “principales demandes” de la communauté de lutte contre la tuberculose. Les objectifs de la stratégie post-2015 de lutte contre la tuberculose n’ont pas été atteints, en partie à cause de l’impact du COVID, mais ils n’étaient pas sur la bonne voie au départ. Que peut-on donc faire pour s’assurer que les bons éléments sont en place pour transformer les engagements rhétoriques en volonté politique et en une planification et un financement adéquats de la riposte ?
Le cinquième article est basé sur une mise à jour de la réunion du Comité Stratégique du Fonds mondial tenue au mois de juillet dernier. Il traite de l’intersection entre la COVID-19 et la tuberculose, en mettant en exergue les revers et la résilience des efforts de lutte contre la tuberculose à l’échelle mondiale au cœur de la pandémie. Il met l’accent sur les déficits de financement critiques, les stratégies innovantes et la nécessité de systèmes de santé plus solides. En utilisant le Nigéria comme étude de cas, il met en lumière le potentiel d’améliorations significatives qui peuvent être réalisées par le biais d’interventions stratégiques. Il traite également de la prochaine réunion de haut niveau des Nations Unies sur la tuberculose et du rôle qu’elle pourrait jouer dans la préparation aux pandémies au niveau mondial.
Enfin, le Fonds de lutte contre la pandémie alloue 338 millions de dollars en subventions de résilience à 37 pays dans six régions. Il reste à voir comment le Fonds mondial et le Fonds de lutte contre les pandémies peuvent s’entendre sur des méthodes de travail permettant d’éviter la duplication des activités et de tirer parti des ressources de chacun.
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