Lutter contre les maladies dans un monde en crise.
Author:
Aidspan
Article Type:Article Number: 1
Dans ce nouveau numĆ©ro de l'OFM, nous vous offrons des nouvelles et analyses sur lāactualitĆ© du Fonds mondial. Plus spĆ©cifiquement, vous y trouverez une prĆ©sentation dĆ©taillĆ©e de lāordre du jour des 23e rĆ©unions des comitĆ©s du Fonds mondial et une mise en relief du rapport du SecrĆ©tariat du Fonds mondial portant sur les risques sanitaires majeurs que couvre lāurgence climatique en cours. Au cÅur de numĆ©ro, nous intĆ©ressons Ć©galement aux consĆ©quences sanitaires de la crise politique et sĆ©curitaire au Niger, sur la rĆ©union de haut niveau sur la tuberculose qui sāest tenue rĆ©cemment Ć New York Ć lāoccasion de lāAssemblĆ©e gĆ©nĆ©rale des Nations unies et sur les lourdeurs excessives et prĆ©judiciables qui entourent lāappropriation des programmes du Fonds mondial par les pays (Cas de la Zambie).
ChĆØr(e)s abonnnĆ©(e)s,
Le premier article de ce numĆ©ro est une prĆ©sentation des diffĆ©rents points Ć lāordre du jour des rĆ©unions des comitĆ©s stratĆ©gie, gouvernance et Ć©thique du Conseil dāadministration du Fonds mondial qui se sont tenues du 9 au 12 octobre 2023. Dans le prochain numĆ©ro de lāOFM (no 158), nous analyserons la quasi-totalitĆ© des sujets qui ont Ć©tĆ© dĆ©battus pendant et aprĆØs ces diffĆ©rentes rĆ©unions.
Mais en amont de ce numĆ©ro annoncĆ©, nous avons choisi de mettre immĆ©diatement en lumiĆØre les principales articulations du rapport Climat et santĆ© prĆ©sentĆ©es par le SecrĆ©tariat du Fonds mondial au cours de la rĆ©union du ComitĆ© stratĆ©gique. Cāest lāobjet du deuxiĆØme article de ce numĆ©ro. Les commentaires des parties prenantes portant sur ce rapport font Ć©galement partie de cet article.
Le troisiĆØme article est consacrĆ© aux effets dĆ©lĆ©tĆØres de la crise politico-sĆ©curitaires sur la lutte contre les maladies au Niger. Le putsch militaire intervenu le 26 juillet 2023 au Niger a Ć©tĆ© suivi de larges sanctions Ć©conomiques et financiĆØres avec effets immĆ©diats. Les consĆ©quences de ces sanctions, qui touchent les banques, lāĆ©lectricitĆ©, les produits alimentaires ou les fournitures mĆ©dicales pĆØsent dĆ©jĆ et pĆØseront davantage sur la population nigĆ©rienne. Si rien nāest fait, cette situation risque de mettre en pĆ©ril les Ć©normes progrĆØs enregistrĆ©s jusquāici par le pays en matiĆØre de lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme. Ce constat alarmant est en mĆŖme temps une invitation adressĆ©e aux diffĆ©rents acteurs (nationaux, sous-rĆ©gionaux et internationaux) afin quāils rĆ©tablissent les conditions optimales pour une dĆ©livrance efficiente des services de santĆ©. Cāest une question de vie ou de mort pour de milliers de NigĆ©riennes et NigĆ©riens.
Les articles 4 et 5 de ce numĆ©ro sāintĆ©ressent Ć lāactualitĆ© relative Ć la dĆ©claration politique sur la tuberculose adoptĆ©e rĆ©cemment par l’AssemblĆ©e gĆ©nĆ©rale des Nations unies. En effet, dans un communiquĆ© de presse datĆ© du 9 octobre, le Partenariat Halte Ć la tuberculose a annoncĆ© que l’AssemblĆ©e gĆ©nĆ©rale des Nations unies avait officiellement adoptĆ© par consensus la DĆ©claration politique de la RĆ©union de haut niveau sur la lutte contre la tuberculose. Les Ćtats membres ont examinĆ© et adoptĆ© la dĆ©claration par le biais de la rĆ©solution des Nations unies A/78/L.4. Cela fait suite Ć l’adoption de la dĆ©claration lors de la rĆ©union de haut niveau sur la tuberculose du 22 septembre. Cette Ć©tape importante confĆØre Ć la dĆ©claration l’approbation et le soutien de tous les Ćtats membres des Nations unies.
Enfin, nous clĆ“turons le numĆ©ro de cette semaine avec un article qui soulĆØve la question parfois controversĆ©e de l’appropriation des programmes du Fonds mondial par les pays. Cāest le cas de la Zambie, oĆ¹ la sociĆ©tĆ© civile a publiquement pris Ć partie l’Ć©quipe nationale du Fonds mondial dans une lettre ouverte Ć Peter Sands, Directeur exĆ©cutif du Fonds mondial, pour se plaindre de son comportement contrĆ“lant lors des nĆ©gociations d’octroi de subventions. Jusqu’oĆ¹ va-t-on, demandons-nous, lorsque le droit d’un pays Ć dĆ©cider de ses propres programmes semble ĆŖtre en contradiction avec ce que le bailleur de fonds de ces programmes veut voir ? Et surtout lorsque les idĆ©es d’un donateur sur l’appropriation par le pays sont prĆ©sentĆ©es par les bailleurs de fonds comme l’idĆ©al auquel les pays doivent aspirer.
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