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LE FONDS MONDIAL OPTE POUR UNE STRATÉGIE DE MOBILISATION DES RESSOURCES DÉCLINÉE EN TROIS AXES
OFM Edition 13

LE FONDS MONDIAL OPTE POUR UNE STRATÉGIE DE MOBILISATION DES RESSOURCES DÉCLINÉE EN TROIS AXES

Author:

Lauren Gelfand

Article Type:
NOUVELLES

Article Number: 11

La prochaine reconstitution des ressources débutera par une réunion préparatoire organisée au Japon en décembre 2015

RÉSUMÉ Le Japon organisera en décembre 2015 une réunion préparatoire au lancement de la cinquième reconstitution des ressources du Fonds mondial qui débutera mi-2016. Si la mobilisation des ressources se focalisera vraisemblablement sur les donateurs traditionnels, des efforts accrus ont été déployés pour lever des fonds auprès de particuliers très fortunés mais surtout de sources nationales dans les pays bénéficiaires.

Le Japon s’est proposé pour organiser en décembre 2015 la réunion préparatoire à la cinquième conférence des donateurs du Fonds mondial, mettant ainsi en exergue l’effort de mobilisation des ressources avant le lancement officiel de la reconstitution des ressources mi-2016.

S’il est vraisemblable que la plupart des fonds requis pour lutter contre les trois maladies proviendront de donateurs traditionnels, de nouveaux efforts sont actuellement déployés pour lever des fonds auprès d’autres sources, y compris de particuliers très fortunés, dans les pays bénéficiaires. De même, comme l’a souligné le Secrétariat dans sa présentation faite lors de la 33ème réunion du Conseil d’administration qui s’est tenue le 1er avril, l’optimisation des investissements nationaux – même au-delà des exigences relatives à la volonté de payer prévues dans tous les accords de subventions – demeure une priorité absolue.

Lors de sa quatrième conférence de reconstitution des ressources qui s’est tenue en décembre 2013, le Fonds mondial avait récolté quelque12 milliards US$, un montant en deçà de son objectif de 15 milliards US$ mais supérieur à celui des contributions versées depuis sa création en 2002. Depuis lors, d’après la présentation faite par le Secrétariat, 172 millions US$ supplémentaires ont été récoltés : 130 millions US$ auprès de donateurs publics et 42 millions US$ de partenaires du secteur privé et du secteur caritatif. D’autres opportunités avec des donateurs privés sont toutefois envisagées.

Selon le Secrétariat, l’engagement de particuliers très fortunés dans les pays bénéficiaires a ouvert des perspectives intéressantes sur le financement des programmes dans leurs propres pays d’origine inscrits au registre des demandes de qualité non financées. Près de 2 milliards US$ alloués à ces programmes – de la distribution à grande échelle de moustiquaires imprégnées d’insecticide de longue durée en Indonésie aux programmes de changement de comportement visant les enfants et les adolescents affectés par la tuberculose et le VIH au Mozambique – ont déjà été consignés.

Jusqu’à présent, la Fondation Tahir en Indonésie s’est déjà engagée à verser 40 millions US$ et la Fondation Tata en Inde un montant de 15 millions US$. Toutefois, il n’est pas toujours facile de lever des fonds compte tenu de problèmes administratifs pouvant nécessiter de transférer les sommes d’argent sur le compte bancaire du Fonds mondial en Suisse avant de les reverser aux pays respectifs : un problème qui souligne la nécessité pour le Fonds de régler dans les meilleurs délais la question des privilèges et des immunités.

Des possibilités encore inexplorées de partenariat peuvent également être suscitées par l’Initiative Debt2Health (un mécanisme déjà mis en place mais pas totalement opérationnel) qui contribue à dégager des ressources que les pays en développement consacrent généralement au remboursement de la dette pour les réaffecter à des investissements dans le secteur de la santé, par l’intermédiaire du Fonds mondial.

Les pays bénéficiaires eux-mêmes constituent toutefois la ressource inexploitée la plus viable pour accroître les investissements dans les services, les activités et les produits de santé. Il s’agit de promouvoir la nouvelle stratégie de soutien des efforts de mobilisation de ressources nationales dans les pays prioritaires, notamment la Côte d’Ivoire, l’Ethiopie, le Kenya, le Nigeria, le Pakistan, le Sénégal et la Tanzanie. L’approche par étapes débute avec l’obtention des engagements de financements nationaux initialement prévus (en vertu des dispositions relatives à la volonté de payer, 15 % des crédits de subventions sont retenus jusqu’à ce que les gouvernements apportent leur contribution). S’ensuit un travail de collaboration avec les partenaires (locaux et internationaux) afin de promouvoir les initiatives de collecte de fonds plus innovantes destinées à couvrir le coût des activités qui s’inscrivent dans le cadre des plans stratégiques nationaux et, enfin, de tirer parti des initiatives régionales susceptibles de porter leurs fruits tant au niveau national et régional dans le but d’assurer un soutien financier accru pour lutter efficacement contre les maladies.

Un groupe constitutif a noté qu’il serait opportun d’explorer les possibilités de collaboration avec diverses initiatives, comme le Partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant (PMNCH) de l’Organisation mondiale de la Santé, afin d’avoir accès à un champ élargi de ressources.

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