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« FINALEMENT, LE FONDS MONDIAL EST AXÉ SUR L’ÊTRE HUMAIN » : LE DIRECTEUR EXÉCUTIF MARK DYBUL PRÉSENTE SON RAPPORT
OFM Edition 13

« FINALEMENT, LE FONDS MONDIAL EST AXÉ SUR L’ÊTRE HUMAIN » : LE DIRECTEUR EXÉCUTIF MARK DYBUL PRÉSENTE SON RAPPORT

Author:

Lauren Gelfand

Article Type:
NOUVELLES

Article Number: 4

Selon le directeur exécutif, les déplacements effectués dans six pays au cours du 1er trimestre lui ont permis de constater l'ampleur de l'impact du nouveau modèle de financement

RÉSUMÉ Le directeur exécutif du Fonds mondial, Mark Dybul, a remis son rapport au Conseil d'administration à l'occasion de la 33e réunion de ce dernier. Dans ce document, il revient sur les déplacements qu'il a effectués au cours du premier trimestre de 2015 et notamment sur les contacts qu'il a pu avoir dans les six pays visités. Ces rencontres lui ont en effet apporté la preuve que le nouveau modèle de financement, malgré les difficultés rencontrées dans un premier temps, était en train de réaliser ce pourquoi il avait été imaginé, à savoir, garantir des investissements destinés à maximiser l'impact.

S’éloignant du rapport typique d’un directeur exécutif, Mark Dybul, dans le rapport qu’il a présenté au Conseil d’administration à l’occasion de la 33e réunion de celui-ci, revient sur les six déplacements qu’il a effectués au cours du premier trimestre de 2015, des voyages qui lui ont apporté la preuve de ce qu’il appelle l’ampleur et la souplesse du nouveau modèle de financement.

Rappelant l’évaluation menée par le Bureau de l’Inspecteur général, qui montre que le Fonds mondial a gagné en maturité en tant qu’organisation, il explique qu’il est normal et opportun pour le Fonds de commencer à intégrer une stratégie dans son travail de conception et de développement, « pour assurer une gestion visant un impact maximal ».

Tout en reconnaissant qu’il y avait eu des retards dans la soumission par les instances de coordination nationale des notes conceptuelles permettant d’accéder aux 14,82 milliards de dollars disponibles pour lutter contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et renforcer les systèmes de santé, M. Dybul semble globalement positif concernant les progrès réalisés pour mettre fin aux trois maladies.

Il affirme qu’à l’occasion des réunions qu’il a pu avoir avec des représentants des instances de coordination nationale, des récipiendaires principaux et des pouvoirs publics en Papouasie-Nouvelle-Guinée, au Honduras, en Haïti, au Swaziland, en Afrique du Sud et en Zambie, il a invariablement entendu qu’il était plus facile de s’y retrouver avec le nouveau modèle de financement, malgré la persistance d’une certaine bureaucratie. Relatant une rencontre avec une religieuse engagée depuis le début dans une action financée par le Fonds mondial en Papouasie-Nouvelle-Guinée, il se souvient de l’avoir entendu dire que « finalement, le Fonds mondial [était] une organisation pleine d’humanité, clairement axée sur l’être humain ».

La formule, explique-t-il, reste à affiner, mais des signes clairs montrent que la direction suivie est la bonne, comme en Haïti, où les hôpitaux publics utilisent les fonds consacrés au renforcement des systèmes de santé pour améliorer les services offerts aux patients atteints de tuberculose. Un hôpital situé à Mirebalais, à 60 km au nord-est de la capitale Port-au-Prince, affiche un taux de guérison de 100% des cas de tuberculose.

Le « partenariat du 21e siècle dirigé par les pays est en train de se déplacer, au-delà de la santé, vers un développement durable », comme au Honduras, où des organisations communautaires et confessionnelles font preuve d’une très grande efficacité dans la prestation de services pour lutter contre le paludisme.

En intégrant les investissements du Fonds mondial dans une gamme complète d’activités, de programmes et de campagnes pour changer les comportements, la Zambie et le Swaziland s’attaquent à la menace croissante que représente l’infection du VIH chez les femmes et les filles, c’est-à-dire au sein des populations les plus vulnérables.

« Nous ne consacrons pas les fonds à la seule lutte contre les maladies, mais à la santé de manière de générale », déclare-t-il, tout en félicitant également les gouvernements qui ont engagé près de 3,9 milliards de dollars sur des ressources nationales pour soutenir toutes les activités envisagées dans l’ensemble du portefeuille du Fonds mondial.

En brossant un tableau optimiste à l’échelle mondiale, Mark Dybul tente également d’anticiper certaines des inquiétudes soulevées à plusieurs reprises par des groupes constitutifs du Conseil d’administration, notamment en ce qui concerne le déficit prévu de 1,1 milliard de dollars dû à la durée plus courte des subventions et aux faibles chances de parvenir à un financement complet des activités inscrites au registre des demandes de qualité non financées, dont le coût s’élève actuellement à 1,9 milliard de dollars environ.

Il reconnaît également les problèmes liés à la pérennisation des programmes traditionnellement financés par le Fonds dans les pays qui s’apprêtent à sortir des critères d’admissibilité et convient que le rythme de la transition du Fonds mondial ne correspond pas complètement à celui des pays.

Il appelle à des efforts dans le monde entier pour poursuivre « avec détermination le développement de relations » entre la société civile et les pouvoirs publics, afin d’établir un lien entre les communautés et le système de santé à tous les niveaux.

Dans leurs réactions à la présentation de M. Dybul, plusieurs groupes constitutifs ont fait remarquer que ces liens étaient indispensables, comme en témoigne la crise actuelle due à la fièvre Ébola, avec laquelle trois pays d’Afrique de l’Ouest sont toujours aux prises. Cette situation démontre la nécessité d’intégrer des programmes spécifiques de lutte contre les maladies dans les soins de santé primaires, de mettre en œuvre plus largement des initiatives communautaires et de mobiliser des ressources locales, au-delà du seul aspect financier.

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