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DES INQUIÉTUDES AU SUJET DE LA CAPACITÉ DU MALAWI À GÉRER DES FONDS SUPPLÉMENTAIRES
OFM Edition 15

DES INQUIÉTUDES AU SUJET DE LA CAPACITÉ DU MALAWI À GÉRER DES FONDS SUPPLÉMENTAIRES

Author:

Owen Nyaka

Article Type:
ARTICLES COURTS

Article Number: 3

Malgré des scandales récents impliquant le récipiendaire principal paraétatique, le Malawi reçoit des ressources supplémentaires de la part du Fonds mondial

RÉSUMÉ Malgré des inquiétudes concernant la capacité du Malawi à absorber les subventions, le pays recevra 37 millions de dollars supplémentaires pour son programme VIH, portant le total de l’allocation dans le cadre du nouveau modèle de financement à un montant de plus de 611 millions de dollars.

Malgré des inquiétudes concernant la capacité du Malawi à absorber les subventions, le pays recevra 37 millions de dollars supplémentaires pour son programme VIH, portant le total de l’allocation dans le cadre du nouveau modèle de financement à un montant de plus de 611 millions de dollars.

La décision, selon le directeur d’ONUSIDA, Michel Sidibé, est due aux objectifs ambitieux fixés par le gouvernement pour réduire sa charge de morbidité. Malawi a un taux de prévalence général de 10,6% et on estime à 500 000 le nombre de personnes sous traitement ARV.

Lors du sommet de l’Union africaine du 13 juin à Johannesburg, Michel Sidibé a loué les progrès du Malawi dans la lutte contre le VIH.

«Le Malawi a été le premier pays à introduire l’Option B+, mettant automatiquement sous traitement les femmes enceintes séropositives », a-t-il affirmé lors d’une réunion où le président Arthur Peter Mutharika était présent. « Vous avez été le premier à signer la cible 90-90-90 visant à éradiquer le SIDA d’ici 2030. Nous sommes très impressionnés par les risques que vous avez pris. Nous avons pu travaillé de concernt avec le Fonds mondial pour qu’il vous verse 611 millions de dollars ».

Si le Malawi poursuit ses progrès, Michel Sidibé prévoir qu’aucun nouveau-né ne sera infecté par le VIH d’ici la fin 2015.

« Nous avons réussi à réduire le taux de nouvelles infections de 65%. Je suis heureux de voir que nous sommes tout près d’atteindre un taux de 0% pour la transmission de la mère à l’enfant », a déclaré le président Mutharika. « Nous devons resté focalisés sur notre objectif et investir plus de ressources pour accélérer la réalisation de notre but ».

Si le Malawi est un pays à faible revenu avec un Produit National Brut par habitant de 750 dollars, il s’est pourtant engagé à acheté des ARV et autres produits à hauteur de 8,5 millions de dollars d’ici 2017. C’est la première fois que le gouvernement s’engage à payer des thérapies contre le VIH, ce qui vient en complément de son engagement à doubler sa contribution pour la volonté de payer, engagement qui passera de 30 à 60 millions pour les trois composantes de la maladie.

La réunion en Afrique du Sud fait suite à une visite de haut niveau par des responsables du Fonds mondial en mai. Cette visite avait pour objectif d’évaluer si le pays avait tourné la page des graves détournements de fonds qui ont eu lieu au sein de sa commission nationale sur le SIDA et d’une ONG gérée par la Première Dame et qui ont contraint le pays à rembourser plusieurs millions de dollars.

Fin mai, le comité d’approbation des subventions a décidé que la note conceptuelle pour le VIH pouvait passer à l’étape de l’octroi de subvention avec une somme plafonnée à 444 millions de dollars : soit une allocation de 296 millions de dollars et une requête d’allocation de 148 millions de dollars. Le budget final pourrait être inférieur et dépendra du processus de l’octroi de subventions qui doit débuter le 1er juillet.

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