LE RÉSEAU DES DÉFENSEURS DU FONDS MONDIAL LANCE SA NOUVELLE STRATÉGIE
Author:
Katy Kydd Wright*
Article Type:Article Number: 4
RÉSUMÉ Le Réseau des défenseurs du Fonds mondial a lancé sa nouvelle stratégie, qui traduit une vision plus large de ce que la santé représente aux yeux de ses membres. Outre les ripostes au VIH, à la tuberculose et au paludisme, la stratégie aborde la couverture sanitaire universelle, les objectifs de développement durable, le renforcement des systèmes de santé et l’impact de la COVID-19.
Le Réseau des défenseurs du Fonds mondial (GFAN) a été fondé en juillet 2011 pour rassembler des militants et leur permettre de travailler ensemble à des stratégies et de plaider la cause du Fonds mondial auprès des gouvernements. Le GFAN milite également en faveur de changements structurels au Fonds mondial afin d’exiger une organisation plus efficace et davantage à l’écoute des communautés et de la société civile. Au fil du temps, le GFAN a élargi son réseau, qui comptait à l’origine quelque 120 militants, principalement issus de pays donateurs, et rassemble aujourd’hui plus de 700 personnes dans plus de 90 pays donateurs et maîtres d’œuvre. Le travail du GFAN évolue, mais notre mission reste la même – unir les militants du monde entier et les doter des ressources nécessaires pour mener une lutte efficace contre les épidémies de VIH, de tuberculose et du paludisme et atteindre les objectifs fixés en matière de santé, de droits humains et de développement durable.
Le GFAN, à l’instar de nombreuses organisations de plaidoyer, n’a pas attendu la crise de la COVID-19 pour se poser la question de savoir si sa raison d’être et sa mission demeuraient pertinentes. Cette interrogation intervenait à une époque où la couverture sanitaire universelle (CSU) et la réalisation des objectifs de développement durable avaient fait évoluer le débat, jusque-là axé sur les maladies, vers une vision plus large de la santé, englobant notamment le renforcement et la résistance des systèmes de santé et des systèmes communautaires. Ce glissement a marqué le début de notre réflexion à propos de la nouvelle stratégie que nous avons lancée en mars dernier.
Il est ressorti de nos consultations avec nos partenaires que les fonctions essentielles de notre réseau, à savoir offrir un espace où mener le dialogue et un plaidoyer conjoint, restent cruciales pour la communauté au sens large et jouent un rôle important dans l’écosystème global du plaidoyer en faveur de la santé. Elles ont également confirmé que le maintien de notre centrage sur un Fonds mondial efficace et pleinement financé reste le bon objectif à poursuivre. Mais surtout, elles ont révélé que la voie à suivre pour y parvenir est peut-être plus large que ce que nous nous étions imaginé et que nous avions déjà, de manière naturelle, commencé à nous en rapprocher.
Dans le cadre de cette nouvelle stratégie 2021-2025, le GFAN demeurera un réseau ouvert et accessible au sein duquel les membres pourront partager leur expérience, leurs données probantes, leurs analyses et leurs stratégies en vue d’améliorer le financement, les politiques et les programmes du Fonds mondial. Nous continuerons à mener notre plaidoyer visible et audible dans de nombreux pays pour informer et influencer les gouvernements et sensibiliser le public. Le GFAN reste déterminé à œuvrer en faveur de l’inclusion et de l’équité, pour que les intérêts des populations les plus touchées par le manque d’accès équitable aux soins de santé et aux services de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme soient défendus auprès des décideurs.
Au lancement de notre stratégie, en mars, Loyce Maturu, ancienne oratrice du GFAN, a partagé sa vision du Bureau des orateurs : « Lorsque j’entends le nom GFAN, c’est comme une famille pour moi. C’est pour moi un honneur et un privilège que de pouvoir être orateur du GFAN, et je me réjouis du nouveau sang sur lequel nous pouvons compter pour renforcer le legs du GFAN. J’ai impatience de voir jusqu’où cette dynamique les mènera. »
La présidente du Comité directeur du GFAN, Joanne Carter, a quant à elle donné son avis sur le rôle de l’organisation : « Le GFAN est vraiment un réseau important et unique en son genre, qui fait office de rassembleur et à l’occasion de chef d’orchestre – à la fois en harmonie avec les objectifs et les succès du Fonds mondial et profondément engagé envers ceux-ci. Mais il cherche également à forger de nouveaux partenariats et à mobiliser de nouvelles ressources pour lutter contre les épidémies et faire progresser la santé, les droits et le développement de manière plus large. »
Notre nouvelle stratégie éclaire notre travail dans le cadre de la 7e reconstitution des ressources du Fonds mondial et des efforts pour financer la riposte à la COVID-19 et garantir un accès équitable aux nouveaux outils. Nous nous réjouissons à la perspective de poursuivre ce travail avec vous et espérons que notre nouvelle stratégie suscite votre enthousiasme et est en phase avec votre travail.
Le GFAN est reconnaissant envers ses nombreux membres et partenaires qui ont participé à l’élaboration de sa nouvelle stratégie, ainsi qu’envers les bailleurs de fonds qui ont appuyé ce processus. Nous tenons également à exprimer nos sincères remerciements à Sam Avrett du Fremont Centre, qui a appuyé notre travail et nous a guidés tout au long de l’élaboration de notre nouvelle stratégie.
Lien vers notre nouvelle stratégie : https://www.globalfundadvocatesnetwork.org/gfan-strategy-2021-2025/
Lien vers le lancement de notre stratégie : https://youtu.be/SgJKuXUIqSI et vers une vidéo sur ce que le GFAN représente aux yeux de ses membres : https://youtu.be/QOOkMgQFWD4
*Katy Kydd Wright est directrice par intérim du GFAN