FINANCEMENT DE LA LUTTE CONTRE LE VIH, LA TUBERCULOSE ET PALUDISME : UN DÉFI PERMANENT
Author:
Equipe de rédaction d’Aidspan
Article Type:Article Number: 1
RÉSUMÉ La trame de fond de ce nouveau numéro de l'OFM interroge les défis permanents qui entourent le financement de la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.
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La trame de fond de ce nouveau numéro de l’OFM interroge les défis permanents qui entourent le financement de la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.
Bien qu’elle ait collecté plus que jamais auparavant, à savoir 14,25 milliards de dollars, la septième reconstitution des ressources du Fonds mondial n’a pas atteint son objectif. Cette situation suscite de nombreuses inquiétudes quant aux ressources qui seront disponibles pour les différentes réponses nationales aux trois maladies. Mais au-delà du cas particulier de la septième reconstitution, le premier article de cet OFM analyse la tendance à la baisse des objectifs de reconstitution au fil des ans et les implications de cette situation pour les trois maladies.
Le second article s’intéresse à l’Investissement public mondial (IPM) comme nouvelle approche de l’aide au développement. Les défis mondiaux nécessitent des solutions mondiales. Cela dit, compte tenu du système dynamique et unique de chaque pays, la question suivante se pose : Les méthodes actuelles de coopération économique et de développement sont-elles durables ? À la suite de la pandémie de COVID-19 et du conflit en cours en Ukraine, nous assistons à un déclin de l’aide étrangère. La reconstitution du Fonds mondial n’a pas atteint son objectif, ce qui menace la réalisation des objectifs de développement mondiaux. Que devons-nous faire ? Comment pouvons-nous nous restructurer ? Une nouvelle approche du financement des donateurs, l’IPM, semble prometteuse, mais fonctionnerait-elle et pour combien de temps ? L’article vous livre quelques réponses possibles.
Plus d’un mois après la fin de conférence de la septième reconstitution des ressources qui s’est tenue à New-York, l’OFM a souhaité donner la parole à un acteur des organisations de la société civile afin de recueillir son avis sur les engagements des donateurs et les enjeux du prochain cycle triennal. M. Simon KABORE, Directeur Exécutif Régional du Réseau Accès aux Médicaments Essentiels (RAME) basé à Ouagadougou (Burkina Faso) a accepté de se prêter volontiers à l’exercice. C’est l’objet du troisième article.
Ce riche entretien est suivi d’un article qui met en lumière le rôle l’importance de L’Initiative dans le dispositif mondial de lutte contre les trois maladies.
Le cinquième article est une analyse du Rapport du Réseau d’évaluation de la performance des organisations multilatérales (Multilateral Organisation Performance Assessment Network, MOPAN) consacré à l’action du Fonds mondial. En effet, le MOPAN a publié en août 2022 une évaluation de la performance du Fonds mondial par rapport à 12 indicateurs clés. Il a identifié plusieurs indicateurs comme étant très satisfaisants mais a également recommandé des domaines nécessitant plus d’attention. Le partenariat du Fonds mondial s’est félicité de cet examen et de ce retour d’information, afin de garantir que son travail reste aussi efficace que possible.
Le dernier article de ce numéro relate l’expérience d’un pair-éducateur dans la ville de Douala au Cameroun. C’est un retour de terrain dans lequel l’auteur essaye de montrer que chez de nombreux jeunes, les questions de santé sexuelle et reproductive demeurent largement basées sur des idées reçues, des préjugés, des a priori. S’il est loisible d’observer une peur assez répandue des IST/MST dit-il, l’absence de communication adéquate entraine de nombreux risques sanitaires.
Voilà pour les grandes articulations de ce 138e numéro de l’OFM. Prenez note que les prochains numéros seront essentiellement consacrés aux réunions du Conseil d’administration et des comités du Fonds mondial prévues au cours de ce mois de novembre.
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