Le Conseil d’administration du Fonds mondial examine les enseignements tirés de la septième reconstitution des ressources et le plan d’action pour la huitième reconstitution.
Author:
Christian Djoko
Article Type:Article Number: 7
Au cours de la 50e réunion du Conseil d’administration du Fonds mondial qui s’est déroulée en novembre dernier, l'un des points de discussions a porté sur la mise à jour des questions relatives à la mobilisation des ressources (résultats de la Septième reconstitution des ressources, enseignements tirés et plan d'action en vue de la huitième reconstitution des ressources). Cet article dresse le tableau des principales informations qui en sont ressorties.
Le Conseil d’administration (CA) du Fonds mondial s’est réuni pour la cinquantième fois du 14 au 16 novembre 2023, et parmi les nombreuses questions abordées pour information, figurait une mise à jour sur les questions liées à la mobilisation des ressources. Le document (GF/B50/22) soumis à l’attention du CA fournit spécifiquement une mise à jour sur l’état d’avancement de la conversion des promesses et de la signature des accords avec les donateurs. Bien plus, il présente les résultats de l’exercice sur les enseignements tirés de la Septième reconstitution des ressources et sollicite des commentaires sur les actions planifiées en prélude à la Huitième reconstitution des ressources, et les efforts en cours de mobilisation des ressources, de plaidoyer et de communication, ainsi que les actions visant à atténuer les risques liés au financement et à la réputation.
Contexte
Le partenariat du Fonds mondial a sécurisé des engagements de la part de 50 donateurs publics et 27 donateurs privés, pour un total de 15,67 milliards de dollars (USD) pour la période d’allocation 2023-2025. Cela représente le montant le plus élevé jamais promis au Fonds mondial, avec une augmentation de 12% par rapport à la période de reconstitution précédente. Après déductions pour les fluctuations de devises et autres ajustements, 13,128 milliards de dollars sont disponibles pour les allocations aux pays et 400 millions de dollars pour le financement catalytique.
Le partenariat du Fonds mondial a également commencé à se préparer pour la prochaine période de reconstitution et cherche à renforcer sa position en explorant les liens entre ses investissements et d’autres problèmes mondiaux.
Il continue également à investir dans le soutien des réseaux de plaidoyer de la société civile et des communautés, qui sont essentiels pour le succès des activités de collecte de fonds et des efforts de reconstitution futurs. Il est crucial, dit le document, de continuer à atténuer les risques de collecte de fonds et de se concentrer sur la conversion complète et à temps des promesses. Cela comprend le maintien de relations solides avec les donateurs, l’engagement des parlements, un réseau de plaidoyer bien financé et engagé, une marque reconnue et valorisée, des communications claires et impactantes, et des partenariats innovants avec le secteur privé.
Résultats et état d’avancement des tendances en matière de signature d’accords avec les donateurs et de conversion des promesses, et priorités actuelles.
Au 30 juin 2023, 93 % des promesses ajustées pour la Sixième reconstitution ont été reçues en espèces, l’accent étant mis sur la conversion des promesses restantes. La Sixième reconstitution a inclus des investissements du secteur privé, avec 52 millions d’USD engagés (2020-2022) et 51 millions d’USD déjà versés. Les 13 partenariats non financiers avec le secteur privé ont tous conclu des accords de contribution et sont en bonne voie de réalisation, 83 % de leurs plans de travail ayant été mis en œuvre.
Le Secrétariat a signé 36 accords de contribution pour un montant total de 1,277 milliard de dollars en espèces lors de la septième reconstitution. Ces accords se répartissent entre le secteur public (23 accords) et le secteur privé (13 accords). Les progrès réalisés dans la signature des accords et la conversion des promesses sont similaires à ceux du cycle de reconstitution précédent.
Le texte indique que malgré les difficultés économiques et géopolitiques, des mesures ont été prises pour renforcer les contrôles et atténuer les retards de paiement ou les défaillances dans la conversion des promesses de dons.
Le Fonds mondial a augmenté ses réserves bilatérales de près de 40% pour atteindre environ 700 millions d’USD dans le cadre de la Septième reconstitution des ressources. Le Fonds travaille à coordonner les engagements des donateurs avec sa nouvelle stratégie et les stratégies nationales soutenues par les subventions. Le Comité stratégique examine l’opérationnalisation des « set-asides » liées au cycle de subvention 7, en améliorant la transparence et en minimisant les coûts de transaction. Le Secrétariat travaille avec les donateurs pour limiter l’introduction de conditionnalités supplémentaires et de restrictions liées à l’assistance technique.
Le Fonds mondial cherche à mobiliser des fonds pour répondre aux besoins identifiés et tirer parti de la promesse de contrepartie des États-Unis. Il se concentre sur la recherche de donateurs publics non engagés ou partiellement engagés pour la période 2023-2025, ainsi que sur le suivi des processus budgétaires pour identifier de potentielles contributions. Le partenariat du Fonds mondial doit continuer à exploiter de nouvelles opportunités dans un environnement compétitif et difficile.
Relativement au secteur privé, les efforts se concentrent sur l’exploitation du portefeuille de donateurs et de partenaires existants, ainsi que sur l’expansion de la collecte de fonds auprès des particuliers fortunés et des fondations privées. Les initiatives actuelles se concentrent sur le rôle du secteur privé dans la fourniture de capital catalytique, en particulier dans les domaines de la santé numérique, de l’innovation et de l’accès aux produits, des travailleurs de santé de première ligne et des systèmes de santé résilients aux changements climatiques. Le positionnement du Fonds mondial et la mobilisation des réseaux de plaidoyer sont également importants dans cet environnement concurrentiel.
Le Fonds mondial se concentre sur l’augmentation des financements innovants tels que le financement mixte et la dette pour la santé. Il cherche également à exploiter différentes lignes budgétaires et à attirer des financements d’autres sources. Le Secrétariat participe aux discussions mondiales sur le financement du développement et de la santé pour s’assurer d’attirer tout financement supplémentaire disponible.
Le Fonds mondial souligne l’importance d’une collaboration étroite avec ses partenaires et parties prenantes pour assurer sa visibilité dans les discussions sur la santé mondiale. Cette année, plusieurs réunions de haut niveau des Nations unies ainsi que d’autres événements internationaux (G7, G20, COP28, etc.) ont été des occasions pour le Fonds mondial de faire parler de lui. Le Fonds mondial travaille également à développer des messages clairs et convaincants sur son rôle et sa valeur ajoutée dans la réalisation des priorités de santé mondiale.
Les principaux enseignements tirés de la Septième reconstitution des ressources
Le document décrit un examen réalisé par le Secrétariat du Fonds mondial après la campagne de reconstitution des ressources. Cet examen visait à identifier les principes fondamentaux et les facteurs de réussite de la campagne, ainsi que les domaines à améliorer.
- L’examen a évalué la stratégie globale de reconstitution, la performance par rapport aux objectifs, les rôles et responsabilités décisionnelles, et les facteurs et tendances pour l’allocation des ressources. Il s’est concentré sur la coordination avec les pays hôtes, le dossier d’investissement, l’utilisation des événements et des plateformes, et l’engagement des parties prenantes. Des retours d’information ont été demandés aux parties prenantes (Les ONG basées aux États-Unis, le gouvernement américain en tant qu’hôte, le Global Fund Advocates, la Fondation Bill et Melinda Gates, l’écosystème de plaidoyer plus large, etc.), et un groupe de travail interfonctionnel a été mis en place pour examiner les résultats et conseiller sur les actions d’amélioration à entreprendre. Le Bureau de l’Inspecteur Général a également participé à l’examen en fournissant une perspective externe.
- La Septième conférence de reconstitution des ressources s’est déroulée dans un environnement difficile, avec une volatilité politique croissante et des ressources de développement limitées. Malgré cela, les donateurs du Fonds mondial ont montré un engagement sans précédent. La huitième reconstitution des ressources se déroulera également dans un contexte de volatilité continue et de multiples reconstitutions d’autres agences mondiales de santé et de développement. Une analyse approfondie des tendances et des risques a été réalisée pour préparer cette huitième reconstitution des ressources.
- Le Fonds mondial doit modifier son approche de reconstitution en donnant la priorité à l’innovation et à l’adaptabilité, en se positionnant fermement sur les thèmes émergents prioritaires, en mobilisant l’ensemble du partenariat, en planifiant plus tôt et en accordant une plus grande importance à la gestion des risques. Le renforcement de l’appropriation et du leadership politique de l’hôte, la mobilisation d’un soutien multipartite et l’optimisation des synergies intersectorielles sont également nécessaires. En outre, il est essentiel de renforcer l’agilité organisationnelle, la collaboration et la coordination avec les partenaires pour articuler les rôles respectifs et la valeur ajoutée dans un paysage de la santé mondiale en constante évolution.
Les actions prioritaires menées en préparation de la Huitième reconstitution des ressources
Le plan d’action pour 2024-2025 vise à maximiser le succès de la huitième Conférence d’annonces de contributions pour la reconstitution des ressources. Les engagements obtenus lors de cet événement représenteront la majeure partie des contributions des donateurs pour la période 2026-28 et le financement des allocations nationales pour la période de mise en œuvre 2027-29.
Kaléidoscope
Très concrètement, le document soumis au Conseil d’administration:
- Recommande de conclure des accords d’accueil solides pour diriger la huitième reconstitution. Il est conseillé de les conclure le plus tôt possible en prenant en compte la capacité de convocation et la volonté de mener des actions de sensibilisation diplomatique et d’engagement des donateurs. Il est également recommandé de tirer parti du rôle de l’hôte et d’améliorer les scénarios et la planification d’urgence pour atténuer l’impact en aval d’une éventuelle confirmation tardive de l’accueil.
- Suggère de créer un dossier d’investissement solide et convaincant pour la huitième reconstitution. Il propose de combler les lacunes et d’intégrer des thèmes stratégiques plus larges. Il recommande également de commencer à planifier l’élaboration du dossier plus tôt et de s’aligner sur les calendriers et les dépendances critiques. En outre, il suggère de coordonner de manière proactive avec d’autres partenaires de la santé mondiale qui élaborent également leurs propres dossiers d’investissement.
- Propose plusieurs stratégies pour obtenir des promesses de don solides pour la huitième reconstitution des ressources du Fonds mondial. Il suggère de s’adapter à l’environnement volatile, de mobiliser le soutien multipartite, de tirer parti des plateformes multilatérales et politiques, d’engager les donateurs émergents, de renforcer les réseaux de plaidoyer et de tirer parti des synergies public-privé.
- Propose de développer des stratégies personnalisées pour mobiliser des contributions financières et non financières de la part des partenaires du secteur privé. Il suggère de continuer à utiliser des stratégies adaptées et de diversifier les plateformes d’engagement du secteur privé. Il recommande également d’intégrer les messages et les thèmes qui intéressent les partenaires du secteur privé dans les documents d’investissement et les campagnes de financement, ainsi que dans les récits intersectoriels. Enfin, il propose de mobiliser et de renforcer les voix du secteur privé pour plaider en faveur du Fonds mondial auprès des autres parties prenantes, en particulier les donateurs publics.
- Propose différentes actions pour mobiliser et engager les partenaires de plaidoyer tout au long de la huitième campagne de reconstitution du Fonds mondial. Il suggère de développer une feuille de route de plaidoyer pour renforcer et étendre l’écosystème de plaidoyer, ainsi qu’une stratégie globale pour engager les champions politiques avec un plan de communication et d’engagement des médias intégré. Il souligne également l’importance de maintenir les investissements du Fonds mondial dans le plaidoyer pour assurer la durabilité de l’écosystème de plaidoyer et permettre des adaptations en temps réel dans les messages et les approches.
- Propose de mener une campagne de communication sur la reconstitution des ressources, en intégrant les thèmes clés de la stratégie du Fonds mondial et en utilisant des stratégies de communication adaptées aux secteurs et aux zones géographiques des donateurs. Il suggère également de favoriser l’alignement entre le dossier d’investissement et les campagnes de mobilisation des ressources, de continuer à investir dans la marque du Fonds mondial et dans les stratégies médiatiques et sociales, d’utiliser des contenus et des outils de campagne polyvalents, et d’intégrer davantage l’engagement des porte-parole, des talents et des influenceurs, en mettant l’accent sur les voix de l’Afrique et d’autres partenaires de mise en œuvre.
- Propose des mesures pour maximiser la visibilité et l’engagement du Fonds mondial lors d’événements de haut niveau liés à la reconstitution des ressources. Il suggère de commencer à établir des priorités plus tôt, de renforcer la capacité du Secrétariat à s’engager dans des partenariats et à se positionner lors d’événements mondiaux, de développer des cadres pour le protocole et la sécurité des événements, et de mettre à jour les processus et les outils pour améliorer l’expérience des participants.
Brève lucarne sur la mise en œuvre du plan d’action
Le Secrétariat du Fonds mondial a lancé fin août/début septembre sa planification et sa coordination internes pour la prochaine campagne de reconstitution des ressources. Trois chantiers clés ont été identifiés :
- Les stratégies d’accueil et de mobilisation des ressources ;
- L’élaboration d’un dossier d’investissement ;
- Le rafraîchissement du message et premières réflexions sur la campagne de reconstitution.
Des consultations ont été menées avec les partenaires internes et externes pour présenter les enseignements tirés de la dernière reconstitution et élaborer une feuille de route de plaidoyer et une stratégie d’engagement des champions et leaders politiques. Cette feuille de route « définit des priorités et des actions visant à soutenir et à renforcer l’écosystème du plaidoyer, notamment par l’engagement significatif des communautés et de la société civile, principalement dans le plaidoyer régional et mondial, afin de garantir un soutien politique et financier continu en faveur du VIH, de la tuberculose et du paludisme et de la mission du Fonds mondial, tout en veillant à ce que ces questions soient intégrées dans des réponses plus larges en matière de santé et de développement. »
Le Fonds mondial continue de travailler sur ses messages de communication, en mettant en avant l’impact du partenariat dans les pays et en explorant les liens entre ses investissements dans la santé mondiale et d’autres enjeux urgents (changements climatiques, droits humains, instabilité sécuritaire ou socio-politique. Des mesures ont également été prises pour améliorer la transparence et la fourniture de données sur les résultats des programmes. Les besoins en ressources supplémentaires pour la reconstitution ont été examinés et intégrés dans la planification et le budget de l’organisation pour 2024. Le soutien continu du Conseil d’administration et de ses membres est crucial pour la mobilisation des ressources et les efforts de plaidoyer. Enfin, des travaux sont en cours pour renforcer la représentation et l’inclusion au sein du Conseil d’administration afin d’assurer une gouvernance efficace dans un paysage de mobilisation des ressources difficile et en évolution rapide.
Les risques que le Secrétariat doit activement atténuer au cours du cycle de reconstitution actuel
Malgré les difficultés, la confiance des donateurs du Fonds mondial n’a pas été perdue lors de la campagne de la Septième reconstitution des ressources. La majorité des donateurs ont maintenu ou augmenté leur soutien. Cependant, il est important de continuer à atténuer les risques liés à la collecte de fonds, notamment en maintenant de bonnes relations avec les donateurs, en garantissant un engagement fort bipartisan/multipartisan au sein des parlements, en disposant de ressources suffisantes, en ayant un réseau de plaidoyer efficace, en maintenant une marque reconnaissable et en créant des partenariats innovants et non-traditionnels avec le secteur privé.
Prochaines étapes
En guise de conclusion, le document soumis au CA souligne l’importance pour le Fonds mondial de mobiliser des fonds supplémentaires pour son cycle actuel. Il met l’accent sur la nécessité de formaliser des accords de contribution avec les donateurs et de plaider en faveur du Fonds mondial auprès des décideurs. Le Fonds mondial prend également des mesures pour préparer la prochaine reconstitution des ressources en élaborant un récit basé « en élaborant un récit fondé sur des données probantes, en favorisant l’engagement des partenaires et en maximisant l’élaboration et la réflexion en temps utile autour du dossier d’investissement ».
Le document souligne également la nécessité de réaffirmer constamment au sein des réunions, négociations et rencontres internationales l’importance décisive du Fonds mondial dans la lutte contre les maladies infectieuses, l’équité et l’accès à la santé publique universelle, ainsi que la préparation aux pandémies. Il insiste enfin sur l’importance du soutien et du plaidoyer des membres du Conseil d’administration, des comités et des partenaires pour garantir la conversion des promesses en temps voulu et soutenir les opportunités nouvelles ou émergentes.
Quelques réactions significatives
Certaines parties prenantes au Conseil d’administration ont souligné l’importance de l’engagement et des efforts du Secrétariat du Fonds mondial pour mobiliser des ressources afin de lutter contre le VIH, la tuberculose et le paludisme en Afrique. Elles s’engagent à soutenir le Secrétariat dans sa mission et à travailler en collaboration pour renforcer l’impact du Fonds mondial dans la région. L’engagement récent des ministres africains de la santé lors d’une réunion en partenariat avec le Fonds mondial et d’autres acteurs démontre leur dévouement à cette cause.
Dans son rapport, Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial, a quant à lui souligné l’importance de continuer à mobiliser des ressources malgré les déficits, les demandes concurrentes et les pressions fiscales. Il indique que bien que les risques ne soient pas sous-estimés, il y a actuellement des progrès dans la conversion des promesses de financement.
Plus largement, il explique que les possibilités de mobilisation de ressources supplémentaires sont limitées, ce qui empêche de débloquer l’intégralité de la promesse de don de 6 milliards de dollars des États-Unis. La situation serait due à la pression exercée sur les budgets de développement international et à la réorientation des priorités des donateurs de la santé mondiale vers le changement climatique et les conflits. La conclusion de l’exercice sur les enseignements tirés de la septième reconstitution des ressources est la nécessité de commencer plus tôt la planification et le positionnement de la reconstitution des ressources. La préparation de la huitième reconstitution s’annonce difficile en raison du nombre de reconstitutions simultanées dans le domaine de la santé mondiale. Mais pour obtenir des financements, l’accent est mis, dit-il, sur le “crowding-in” d’autres sources de financement par le biais de mécanismes de financement innovants et de la mobilisation des ressources nationales.
Peter Sands indique enfin que des efforts ont été intensifiés pour mobiliser des ressources nationales dans le domaine de la santé. Cela a été réalisé grâce à un partenariat avec l’Africa Leadership Meeting de l’Union africaine, en suivant les dépenses de santé des gouvernements et en renforçant l’approche du cofinancement. Des partenariats ont également été établis avec des gouvernements, des institutions supérieures de contrôle et des partenaires tels que Gavi, la Banque mondiale, le Plan d’urgence du président des États-Unis pour la lutte contre le VIH/sida et le paludisme, et le Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme. L’objectif est de renforcer les capacités de gestion des finances publiques et d’intégrer le financement de la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme dans les stratégies globales de financement de la santé et dans les régimes d’assurance nationaux.