LA SEPTIÈME CONFÉRENCE DE RECONSTITUTION DES RESSOURCES DÉCRYPTÉE
Author:
Equipe de rédaction d’Aidspan
Article Type:Article Number: 1
RÉSUMÉ Ce numéro est essentiellement consacré à décryptage de la septième conférence de reconstitution des ressources
Chères abonné(e)s,
L’actualité du Fonds mondial est dominée par la septième conférence de reconstitution des ressources qui s’est tenue la semaine dernière à New York. C’est donc tout naturellement que ce numéro de l’OFM s’est attelé à en faire un décryptage méticuleux. L’idée est de dégager les faits saillants et les principaux enjeux et défis de cette conférence.
Alors, le verre à moitié plein ou à moitié vide? Difficile de trancher à ce stade. Avec 14,25 milliards de dollars américains récoltés, le Fonds mondial a certes obtenu des engagements financiers sans précédent depuis sa création il y a vingt ans, mais nous sommes encore loin des 18 milliards de dollars américains qui étaient sollicités. Étonnamment silencieux lors de la conférence, les grands contributeurs historiques à l’instar de la Grande-Bretagne et de l’Italie promis d’annoncer très prochainement le montant de leurs engagements. Permettront-ils au Fonds mondial d’atteindre le montant minimal visé? Si rien n’est moins sûr, l’espoir est cependant permis. Le pessimisme de la raison quel qu’il soit ne saurait ensevelir l’optimisme de la volonté. Une chose est certaine le Fonds mondial n’entend pas modifier ses objectifs. Comment pourrait-il en être autrement? Le but est toujours de sauver 20 millions de vies au cours des trois prochaines années. Le défi est immense comme le souligne Christian Djoko dans son article au titre évocateur « …un succès en demi-teinte ». Il reste plusieurs semaines aux donateurs publics et privés pour s’engager à soutenir le Fonds mondial pour le prochain cycle de financement de trois ans. Advenant le cas où le Fonds mondial ne parvient finalement pas à récolter le moment souhaité, comment s’y prendra-t-il pour atteindre ses objectifs? Djesika Amendah s’interroge à ce sujet et nous livre quelques solutions centrées sur le continent africain qui, rappelons-le, concentre 74% des investissements du Fonds mondial.
Ce numéro s’achève par deux réflexions portant sur les enjeux de gestion de risques, de leadership et de gouvernance auxquels est confronté le Fonds mondial. La première réflexion est celle d’Oliver Campbell White. Il montre que le Rapport du Bureau de l’Inspecteur Général sur son audit de la gestion des risques de fraude au sein du Fonds Mondial manque de clarté et précision tant dans sa méthode d’évaluation que dans ses conclusions.
La seconde réflexion est celle de Christian Djoko. À cœur de son article « Les deux principaux défis du Fonds mondial à court terme », il montre qu’en dépit de ses hautes performances, le Fonds mondial est condamné à parfaire son action et à clarifier son identité de rôle dans un paysage sanitaire mondial profondément chamboulé par la pandémie de Covid-19.
Vous l’aurez sans doute compris, cette présentation sommaire est surtout une invitation à découvrir cet autre numéro de l’OFM. Comme d’habitude, il a été confectionné avec soin et rigueur. N’hésitez pas à aimer et partager nos articles. N’hésitez surtout pas à nous proposer des thèmes sur lesquels vous souhaitez nous voir réagir. Le cas échéant, il nous fera grand plaisir d’y donner suite.
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Bonne lecture.