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LES NOUVELLES EXIGENCES DE COFINANCEMENT EN FINISSENT AVEC LES ANCIENS SEUILS DE FINANCEMENT DE CONTREPARTIE
OFM Edition 29

LES NOUVELLES EXIGENCES DE COFINANCEMENT EN FINISSENT AVEC LES ANCIENS SEUILS DE FINANCEMENT DE CONTREPARTIE

Author:

David Garmaise

Article Type:
ANALYSE

Article Number: 4

Le SecrĆ©tariat dĆ©terminera les exigences aprĆØs discussion avec chaque pays

RƉSUMƉ Les nouvelles exigences en matiĆØre de cofinancement diffĆØrent des besoins de financement de contrepartie qu'elles remplacent. PlutĆ“t que d'utiliser une formule qui sā€™applique Ć  tous les pays, les nouvelles exigences seront dĆ©terminĆ©es pays par pays.

En vertu des nouvelles exigences de cofinancement (auparavant appelĆ©es Ā« besoins de financement de contrepartie Ā») adoptĆ©es par le Fonds mondial, les pays nā€™ont plus Ć  rĆ©pondre Ć  un seuil minimum exprimĆ© en pourcentage du coĆ»t des programmes nationaux pour le VIH, la tuberculose et paludisme.

Selon les anciennes exigences de financement de contrepartie, les seuils Ʃtaient de 5% pour les pays faible revenu (PFR), 20% pour les pays Ơ revenu faible-moyen (PRFM infƩrieurs), 40% pour les pays Ơ revenu intermƩdiaire supƩrieur (PRFM supƩrieur), et 60% pour les pays Ơ revenu intermƩdiaire tranche supƩrieure (PRITS).

En plus des besoins de financement de contrepartie, sā€™ajoutait une disposition relative Ć  la volontĆ© de payer. Cette disposition est dĆ©sormais intĆ©grĆ©e dans les nouvelles conditions de cofinancement.

Les nouvelles exigences font partie de la nouvelle politique sur la durabilitĆ©, la transition et le co-financement que le Conseil du Fonds mondial a adoptĆ© lors de sa 35e rĆ©union en avril 2016. En vertu des nouvelles exigences de cofinancement, les pays doivent dĆ©montrer quā€™ils ont rĆ©alisĆ© les deux mesures suivantes :

  1. Des dƩpenses gouvernementales progressives sur la santƩ pour rƩpondre aux objectifs couverture sanitaire universelle au niveau national; et
  2. Un accroissement du cofinancement des programmes financĆ©s par le Fonds sur chaque pĆ©riode dā€™allocation, avec une attention particuliĆØre Ć  progressivement prendre en charge les coĆ»ts clĆ©s des plans nationaux de maladie.

ā€‹Ć‡a ce sont les dispositions qui sont claires dans la nouvelle politique. Comment cela va fonctionner exactement reste Ć  Ć©claircir. Par exemple, en ce qui concerne les dĆ©penses publiques progressives sur la santĆ©, les exigences comprennent des provisions gĆ©nĆ©rales telles que :

  • Le Fonds mondial demande et encourage les gouvernements nationaux Ć  remplir leurs engagements financiers envers le secteur de la santĆ©, en conformitĆ© avec les dĆ©clarations internationales reconnues et les stratĆ©gies nationales ;
  • Dans tous les pays, les politiques publiques pour la mobilisation et l’utilisation efficace des ressources nationales pour la santĆ©, soulignĆ©es par le principe de l’appropriation nationale, seront au cœur de l’approche du Fonds mondial de cofinancement ; et
  • avec les partenaires et par le biais des plates-formes mondiales, le Fonds mondial engagera activement les pays Ć  charge de morbiditĆ© forte, sĆ©vĆØre ou extrĆŖme pour deux ou plusieurs composantes de la maladie qui ont une faible prioritĆ© des dĆ©penses publiques en matiĆØre de santĆ© ou une faible capacitĆ© de capture des recettes intĆ©rieures, Ć  Ć©laborer une stratĆ©gie de financement de la santĆ© robuste et incorporer leurs dispositions dans les cadres nationaux de dĆ©veloppement avant la fin de lā€™annĆ©e 2020.

Et en ce qui concerne l’augmentation du cofinancement des programmes financĆ©s par le Fonds, les exigences prĆ©voient que :

  • A mesure que les pays se dĆ©veloppent Ć©conomiquement et augmentent leur capacitĆ© fiscale, ils devraient augmenter leurs contributions aux programmes relatifs aux maladies et les systĆØmes de santĆ© en conformitĆ© avec les exigences de leurs plans nationaux et la capacitĆ© fiscale, au cours de chaque pĆ©riode d’allocation ; et

ā€‹

  • Les candidats doivent ĆŖtre en mesure de dĆ©montrer que le financement national absorbe progressivement les coĆ»ts des composantes clĆ©s du programme tel que les ressources humaines et l’approvisionnement en mĆ©dicaments et produits essentiels, des programmes qui traitent des droits humains et les obstacles liĆ©s au genre et les programmes pour les populations clĆ©s et vulnĆ©rables.

Le Fonds mondial indique que les nouvelles exigences permettent d’adapter les conditions de cofinancement le long du continuum de dĆ©veloppement pour veiller Ć  ce qu’ils prennent en charge le secteur de la santĆ© et incitent les investissements en fonction des prioritĆ©s nationales. A l’extrĆ©mitĆ© infĆ©rieure du spectre, lā€™accent est mis sur les investissements nationaux permettant de construire des systĆØmes rĆ©silients et durables pour la santĆ© et dā€™Ć©voluer vers la couverture maladie universelle ; ainsi que les exigences minimales de co -financement des programmes mondiaux soutenus par le Fonds. Alors que les pays Ć©voluent le long du continuum de dĆ©veloppement, on sā€™attend Ć  ce que le cofinancement des programmes de maladies et des composantes clĆ© des programmes, comme les interventions pour les populations et le renforcement des systĆØmes d’interventions visant les obstacles essentiels Ć  la durabilitĆ© clĆ©s et vulnĆ©rables, sā€™accroisse progressivement.

Selon le Fonds mondial, en gĆ©nĆ©ral, les paramĆØtres suivants seront appliquĆ©s lors de l’Ć©valuation des contributions de cofinancement :

  • Pour les PFR, quelle que soit la charge de morbiditĆ©, les contributions de cofinancement ne se limitent pas au programme de la maladie ou les coĆ»ts des systĆØmes de santĆ© liĆ©s, et les pays peuvent consacrer 100% de leur investissement pour les systĆØmes de santĆ©.
  • Pour les PRFM infĆ©rieurs, les contributions de cofinancement devraient ĆŖtre en ligne avec les domaines prioritaires identifiĆ©s dans le cadre des programmes relatifs Ć  la maladie ou des systĆØmes de santĆ©, avec un minimum de 50 % consacrĆ©s aux programmes relatifs Ć  la maladie.
  • Pour les PRFM supĆ©rieurs avec une charge de morbiditĆ© Ć©levĆ©e, sĆ©vĆØre ou extrĆŖme, les contributions de cofinancement devraient ĆŖtre en ligne avec les domaines prioritaires identifiĆ©s dans le cadre des programmes relatifs Ć  la maladie ou des systĆØmes de santĆ©, avec un minimum de 75% consacrĆ©s aux programmes relatifs Ć  la maladie. Dans les PRFM avec une charge de morbiditĆ© faible ou modĆ©rĆ©e, les candidats sont encouragĆ©s Ć  montrer un plus grande partage des contributions nationales qui rĆ©pondront Ć  des goulots d’Ć©tranglement systĆ©miques pour la transition et la durabilitĆ©.
  • Pour les PRITS, quelle que soit la charge de morbiditĆ©, les contributions de cofinancement devraient ĆŖtre axĆ©s sur les composantes des programmes relatifs Ć  la maladie et les activitĆ©s des systĆØmes de santĆ© pour faire face aux obstacles liĆ©s Ć  la transition, avec un minimum de 50% investis dans des composantes des programmes relatifs aux maladies spĆ©cifiques ciblant les populations clĆ©s et vulnĆ©rables.

Il semble que les montants prƩcis de cofinancement pour chaque composante seront dƩterminƩs par le SecrƩtariat en consultation avec chaque pays.

En vertu des nouvelles exigences et afin d’encourager les investissements nationaux, une Ā« incitation au co- financement Ā» d’un montant de 15% minimum de l’allocation du Fonds mondial pour chaque composante sera mise Ć  disposition sur les augmentations de co- financement du programme de la maladie ou les systĆØmes de santĆ© qui sont (a) au moins 50% de la prime de cofinancement pour les PFR, et au moins 100% de la prime de cofinancement pour PRITI et PRITS ; (b) investis dans domaines prioritaires de plans stratĆ©giques nationaux, conformĆ©ment aux directives d’investissement dĆ©veloppĆ©es avec
les partenaires; et (c) en tĆ©moignent par des allocations Ć  lignes budgĆ©taires spĆ©cifiques, ou d’autres mĆ©canismes d’assurance convenus.

L’accĆØs de chaque composante nationale Ć  l’incitation au co-financement sera dĆ©terminĆ© par le SecrĆ©tariat au cas par cas en tenant compte du contexte de pays, y compris les considĆ©rations fiscales. Le montant de l’incitation au cofinancement sera proportionnel au niveau de co-financement supplĆ©mentaire fourni par le pays, Ć  moins qu’une forte justification ne soit fournie.

Tous les composantes nationales Ʃligibles pour recevoir une allocation du Fonds mondial doivent se conformer aux exigences de cofinancement pour accƩder Ơ leur allocation. les candidats rƩgionaux, multi-pays, et non-ICN ne sont pas tenus de satisfaire aux exigences de cofinancement.

Suivi de la conformitƩ

En vertu des exigences de cofinancement, les pays doivent fournir la preuve que le ministĆØre des Finances ou d’autres organismes compĆ©tents ont confirmĆ© les engagements de cofinancement. Le SecrĆ©tariat vĆ©rifiera cela au besoin.

Les exigences de cofinancement seront mesurĆ©es sĆ©parĆ©ment pour l’ensemble du secteur de la santĆ© et pour chaque programme relatif Ć  la maladie.

Si un pays estime qu’il est pas en mesure de remplir ses obligations de cofinancement, il peut demander une dĆ©rogation totale ou partielle des exigences au moment de la demande ou pendant l’exĆ©cution de la subvention. Toute renonciation aux exigences de cofinancement nĆ©cessitera une forte justification, ainsi que d’un plan pour remĆ©dier aux insuffisances de financement.

ƀ moins que les exigences soient levĆ©es par le SecrĆ©tariat, le dĆ©faut de dĆ©montrer les dĆ©penses publiques progressives sur la santĆ© ou de se conformer Ć  d’autres engagements de cofinancement sera pris en compte dans les allocations suivantes. Le SecrĆ©tariat peut Ć©galement, Ć  sa discrĆ©tion, retenir un part proportionnelle des dĆ©caissements du Fonds mondial ou rĆ©duire le montant des subventions annuelles au cours de la pĆ©riode de mise en œuvre, si les engagements confirmĆ©s ne se matĆ©rialisent pas.

Le SecrĆ©tariat Ć©tablira les mĆ©canismes de suivi annuel des engagements spĆ©cifiques de cofinancement, alignĆ© sur les systĆØmes nationaux d’information.

Afin d’assurer une base fiable pour le suivi des engagements du gouvernement et des dĆ©penses correspondantes, les candidats peuvent demander des interventions visant Ć  renforcer les systĆØmes publics de gestion financiĆØre Ć  travers leurs demande de subvention au Fonds mondial. En outre, le Fonds mondial investira Ć©galement grĆ¢ce Ć  ses subventions et partenaires pour appuyer l’institutionnalisation de mĆ©thodes normalisĆ©es pour le suivi des dĆ©penses de santĆ© et de maladie.

Dans le cadre du Fonds mondial, le cofinancement se rĆ©fĆØre Ć  la mise en commun des ressources publiques nationales et des contributions privĆ©es nationales qui financent le secteur de la santĆ© et les plans stratĆ©giques nationaux.

Les ressources publiques nationales comprennent : les recettes publiques, les emprunts gouvernementaux, l’assurance maladie, et les produits de lā€™allĆ©gement de la dette, y compris les arrangements de Debt2Health. Avec lā€™exception des prĆŖts et allĆ©gement de la dette, toutes les autres formes d’aide internationale, mĆŖme lorsquā€™elles sont canalisĆ©es par les budgets publics, ne sont pas considĆ©rĆ©s comme un cofinancement.

Le document du Conseil dā€™administration intitulĆ© The Global Fund Sustainability, Transition, and Co-Financing policy, GF B35-04, est disponible au lien suivant (en anglais) : www.theglobalfund.org/en/board/meetings/35.

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